Objet: témoignage Michèle.
R............., le 19 mars 2001
Je décris ci-après des situations vécues. Mes mots, très dépouillés, peuvent être choquants ou
indécents mais ils peuvent peut-être aider ceux qui ont eu des expériences du même ordre.
Spiritisme
Non, je n'ai jamais participé à une séance de spiritisme.
Expériences paranormales
Oui, plusieurs, liées à des personnes disparues ou sur le point de disparaître.
1988 - P.........(Gironde)
En pleine nuit, réveil immédiat, en sursaut, dans ma chambre (j'habitais seule avec mes enfants) :
mon père habillé tel qu'il était lorsqu'il a été inhumé (suicide en forêt) est entré dans ma chambre. Je l'ai immédiatement reconnu. Frayeur, cri. Mon chien, un labrit des Pyrénées, qui dormait dans la maison a fait une sorte de crise d'épilepsie. Il nous a fallu une demi-heure pour le sortir de sa crise. Une amie me confiera plus tard être passée quelques jours auparavant sur la tombe de mon père et lui avoir parlé (il était en état de grande souffrance morale au moment de sa mort).
Septembre 1989 - P........ (Gironde)
En pleine nuit, je me réveille, de manière claire et lucide. Je me sens bien, j'ai les yeux ouverts. Je
pense spontanément à ma grand-mère maternelle, M.........., femme très forte et que j'aimais beaucoup. Sa situation : elle habite Pau (Pyrénées Atlantiques), elle a 89 ans, elle est grabataire depuis un an, tout à fait consciente, soignée chez elle par son mari et sa fille (ma mère). Je sais qu'elle doit partir, cesser de s'accrocher. Elle a eu une très longue vie, de travail, d'épreuves (deux guerres), de volonté, de modernité et de transformation. Je le lui dis : « Mamy, tu sais tu peux partir, je ne t'oublierai jamais. Je sais qui tu as été, quelle petite fille tu as été, je sais aussi que tu as perdu un fils de 22 ans en camp de concentration. Tu ne le racontais jamais mais tu as dû porter une très grande peine. Tu peux partir, je t'aime beaucoup, je pense à toi ».
Elle est décédée quelques jours plus tard. Je crois qu'elle est venue me visiter pour me dire au
revoir, ce que j'ai fait de la manière la plus paisible et la plus heureuse.
Janvier 1990
Le mari de M..........., J.....(second mariage), qui se sentait très abandonné et s'accrochait à la vie du
mieux qu'il pouvait depuis le départ de sa femme, est décédé d'une congestion cérébrale à Pau. Voici ce qui s'est passé.
J'habite P....... (250 km de Pau). Lundi matin 9 janvier, je vais travailler. Mon week-end a été
agréable. Rangement dans la maison, jeux avec les enfants. Je démarre mon travail à 8 heures. Je me porte comme un charme. Une secrétaire nous apporte le courrier de l'entreprise à ouvrir. Cette tâche prend une heure. A 9 heures, en plein travail, j'éprouve une sensation de grande fatigue, d'épuisement (alors que j'ai 36 ans, sportive et en bonne santé). Je poursuis mon travail et finis par appeler mon directeur qui est sur un site proche en lui indiquant que je rentre chez moi car je pense couver une grippe. 11 heures, je suis chez moi, j'appelle le médecin qui doit passer à 12 heures. Je vais m'étendre sur mon lit et m'endort. On sonne à ma porte : réveil rapide, il est 16h ! Le médecin est là qui me dit être passé à midi, avoir sonné plusieurs fois, mais n'avoir pas osé entrer. Il prend ma tension : 9. je suis littéralement « à plat » et cependant non fiévreuse. Il s'en étonne. Quelques médicaments de réconfort et un jour d'arrêt. Mes enfants rentrent de l'école et la soirée se passe très agréablement jusqu'à 22 h où le téléphone sonne. Mon frère, qui ne m'appelle pratiquement jamais, m'annonce le décès de mon grand-père ce lundi à 9h30 du matin environ. Je comprends immédiatement qu'il m'a appelée. Je lui rappelais sa femme car je vivais seule avec mes enfants comme elle l'avait fait elle-même. J..... m'a appelée pour trouver de la force. Il n'a pas eu le temps de me parler.
Depuis 1997. Deux axes :
. décès de mon fils N......., par suicide (pendaison en forêt de Rambouillet).
. actions ou présence de ma belle-mère, roumaine (pratique de la magie noire)
qui veille jalousement sur ses « possessions » (argent, époux, fils).
Mon fils m'a fait découvrir la « grâce ».
Ma belle-mère m'a fait découvrir le mal à l'œuvre, dans la personne de son mari, V......(décédé en
1998), de son fils, M......., et de ma propre personne.
En ce qui concerne N......., mon fils:
N........ s'est donné la mort, en notre absence, un x décembre en fin d'après-midi. Dans la nuit qui a
suivi (nous ignorions où il se trouvait) je me suis levée; j'ai regardé par une fenêtre dont je ne fermais jamais les volets (pour voir la nuit) en pensant à lui : il neigeait et une paix profonde régnait. J'ai senti que quelque chose d'important (indéfinissable) avait eu lieu.
Quand j'ai appris le lendemain soir qu'il était décédé, j'ai su comme une grâce que N........ avait
trouvé ce qu'il cherchait depuis très longtemps. Il allait avoir 19 ans.
Ce sentiment est tout à fait subjectif, non prouvable, non mesurable mais réel.
J'ai su que la neige était son linceul (au-delà de toute comparaison littéraire). N......s'est jeté d'un
chêne, mon père est décédé dans les bois. J'ai su que N...... était monté « d'un coup » au moment où son corps chutait.
Les chênes, qui ne sont pourtant pas les arbres que je préfère, ont été constamment présents
dans ma vie : je les ai toujours vus de mes fenêtres : collège, chambre, travail.
Autres phénomènes liés à N........:
Sur le chemin du retour, après l'enterrement de N......... qui a eu lieu le x décembre 1997 (Jour de la
Saint-N...... : le jeu, les cadeaux, les jouets, les enfants), nous nous sommes arrêtés faire une pause de voiture, dans les Landes. J'ai suivi un petit chemin qui « m'appelait » sous les arbres. J'allais bien, il faisait très beau, très froid. Tout était très pur. Je me suis arrêtée pour regarder un ruisseau en contrebas : devant moi une fougère bougeait seule. Je me suis appliquée à la regarder : il n'y avait pas un souffle d'air, rien ne bougeait autour, aucune branche, aucune feuille. Il m'a semblé que quelque chose, là, me parlait. Je n'en étais pas sûre. Pas de preuve, juste une impression.
Ete 1997
Avant la disparition de N.........
M....., mon mari, avait réussi à décider ses parents à venir en France. Son père était d'accord, sa
mère (qui n'avait jamais voyagé) faisait des difficultés et refusait de venir en prétextant qu'elle était souvent malade et avait besoin de se coucher dans la journée, les volets clos. Je savais par M.......qu'elle était coutumière du fait depuis très longtemps et se couchait des journées entières. Elle courait les médecins pour trouver un traitement à ses maux. Personne ne savait ce qu'elle avait. En 1993 et 1995, pour ma part, c'est une femme hermétique que j'avais rencontrée. V......., son mari, m'avait paru les yeux vides d'expression et M........ très soumis, ce qui m'avait profondément déçue (je suis scorpion et donc très lucide, sinon rebelle). En juillet 97, j'ai éprouvé à de très nombreuses reprises des coups de froid et la chair de poule (été = pleine chaleur). J'ai associé ce froid, sans savoir pourquoi et sans en parler à quiconque, à la venue de cette femme que je ressentais comme hostile.
Dès leur arrivée, distribution des cadeaux, car P......, ma belle-mère insiste pour les distribuer très
vite. Elle m'offre elle même un écrin à bijoux, qui n'a pas l'air neuf. Cela retient mon attention, car en 1995, son mari et elle m'avait offert une petite bague neuve dans un écrin neuf. J'ouvre cet écrin et trouve : une paire de boucles d'oreilles et une croix avec le Christ. Je comprends que ces bijoux lui appartiennent. Elle me regarde dans les yeux et je sais à cet instant précis « qu'elle veut mettre une croix sur moi » (c'est la phrase qui m'est venue à l'esprit). Je comprends comme un flash que P...... veut se débarrasser de moi.. Je sais en même temps que son mari et son fils sont des innocents. Mes proches (mon fils, ma fille, l'ami de ma fille) sentent la présence très particulière de cette femme, tout en restant accueillants et polis. Ils perçoivent que le père est gentil et passif.
Je n'ai jamais porté ces objets : j'ai donné les boucles à une collègue amie originaire de La
Réunion, qui m'a comprise, et j'ai déposé la croix à la Vierge de Chartres, sa meilleure place.
Je sais ne pas m'être trompée sur l'intention de P....... Malheureusement. C'est la première fois de
ma vie que je « capte » une telle intention.
Autre phénomène :
Le lendemain de leur arrivée, en soirée, alors que M.....est occupé avec son père à l'intérieur de la
maison, je me trouve avec P..... sur la terrasse. Je lui montre des photos prises depuis cinq ans. Je constate qu'elle ne vit pas le temps comme nous : moins rempli, moins actif. Elle réalise par ces photos où elle voit son fils heureux (couple, mer, montagne, etc..) qu'il vit depuis cinq ans loin d'elle. Son mari arrive seul sur la terrasse, elle lui parle en roumain et je me mets à comprendre toutes ses paroles sans aucune difficulté, de manière totale et immédiate, alors que je ne pratique pas le roumain que je saisis à 50%. P..... dans ses paroles est très peu amène. Elle me dénigre, elle prend son mari à témoin. Lui ne répond rien. L'expression de son visage est vide. Elle ne voit pas que je la comprends totalement, à mon plus grand étonnement. Je suis muette et tranquille : à l'intérieur de moi je me dis que « je n'ai même pas besoin de sous-titrage ». P..... ne voit pas que je la vois.
Je parle de ce phénomène linguistique à mon amie de La Réunion qui me dit avoir vu sa propre
grand-mère parler un dialecte de Madagascar (qu'elle n'avait jamais appris) à l'occasion d'un désenvoûtement. Je la crois totalement.
Mon désespoir : j'essaie de parler à M..... du rejet que fait sa mère de notre vie ici. Il ne me croit
pas, ou plutôt il me croit mais il nie. Il a peur. Je comprends qu'il obéit depuis tout petit à une très grande intimidation par sa mère qui lui manifeste son sacrifice et son amour pour lui.
Mes enfants me parlent, ils « pigent » tout, simples. Ils ont compris. Le père, V......, est amorphe
mais gentil, il a l'air de s'éveiller un peu à notre contact. Il a l'air bon. Il aime M...., cela se voit, et il comprend que M....... est aimé de moi. P...... ne dort jamais avec son mari. Cela depuis 30 ans. Elle l'a exclu. Il semble avoir accepté.
Le reste du séjour se passe difficilement malgré nos bonnes volontés et nos cadeaux multiples :
caprices alimentaires de P.....qui se dit malade et journées de refus où elle se couche. Son mari n'intervient jamais. Pour sa part, il est très bonne pâte et apprécie tout : tous les plats, toutes les sorties. Sa femme (58 ans tristes) fait la tête quasiment en permanence, notamment chez ma mère (68 ans gais), à Pau où elle tente de s'affirmer en refusant de manger à table et en allant se coucher. Elle se plaint à M..... de l'attitude de ma mère (qui reste maîtresse d'elle même bien que outrée) et M..... la défend. Je comprends que tout cela n'est pas normal. J'essaie d'en parler avec M...... qui soutient que sa mère est malade. Pendant ce temps V.....semble apprécier la vie à la française et le jardin de ma mère où il y a des roses. P.....laisse derrière elle en septembre, octobre et novembre un M......étrange, triste, torturé et malheureux. Je le fais parler et il me dit qu'il ne peut envisager de passer toute sa vie avec moi. Je comprends que sa mère l'a influencé. Grand chagrin, déception, impuissance à me battre contre une situation négative que je ne sais par quel bout prendre. Je songe à partir et à prendre un appartement avec mon fils. M...... me retient, très malheureux, en me disant qu'il m'aime et que notre histoire n'est pas finie.
N........ de son côté vit son propre drame. C'est un suicide « spirituel », mais sans doute a-t-il
éprouvé du désamour de ma part et une grande déception.
M......me réconforte avec tendresse et me trouve « forte ». Il craint d'annoncer la nouvelle à ses
parents : peur de leur jugement. Je lui dis que ce n'est pas nécessaire. M.....est soulagé. Plus tard il dira qu'il voulait épargner de la peine à sa mère. Il la voit compatissante.
Avril 1998 - Après la disparition de N........
M...... appelle ses parents pour prendre de leurs nouvelles, comme il le fait tous les quinze jours.
Ses parents ne l'appellent jamais. Appeler relève depuis 1992 de notre initiative.
L'année qui passe, depuis leur séjour en France, semble difficile : le père se plaint à M...... de
s'ennuyer. Sa visite en France semble lui avoir donné des envies, l'avoir dégourdi. M......apporte le témoignage de sa mère qui s'est confiée à lui seul, à la fin : ses vacances en France lui aurait fait du bien. Ce n'est certes pas l'impression qu'elle avait donnée. Je ne peux croire que cette femme ait envie de revenir. Elle semble avoir conçu un rejet définitif de ce qu'elle a connu ici.
Mai 1998
Le père de M........a été hospitalisé quelques jours. Il exprime à son fils de manière dramatique ses
soucis de santé : il a des problèmes de foie. M.......inquiet m'en fait part et dit : « j'espère que ce n'est pas une tuile ». A la seconde même, inexplicablement, je sais que cet homme est atteint de manière irrémédiable. Confirmation arrive un peu plus tard par la mère, qui exprime à son fils son effondrement total. C'est un cancer du pancréas. M....... est happé par le drame.
Juin 1998
M........se rend en Roumanie pour assister son père qui va être opéré. Il veut espérer que son père
est opérable, qu'on peut le sauver. Je sais que non. Je ne dis rien. Je laisse M......, totalement absorbé par son souci, vivre dans cet espoir. La vérité n'a pas été dite à V....., P.....attend la venue de son fils.
C'est la nuit. Trois jours avant le départ de M...... pour Bucarest, où il doit rester une semaine.
Je m'endors, M..... a mis sa main sur la mienne. Il repose sur le dos à côté de moi, sans me toucher.
Je sens la main de M..... sur la mienne et cela me réveille. Sans bouger le corps je tourne la tête et je vois son père couché à mes côtés, à sa place. Je sais que je dois lui prendre la main. Je pose donc ma main sur la sienne et je réponds à la question qu'il m'a posée : « oui, cela va bien se passer. Mais il faudra libérer M.... ». Je lui tiens la main sans difficulté, étonnée mais non effrayée. Au matin, je me réveille après avoir fait un rêve dans lequel je me trouvais en voiture avec ma fille, son ami et une personne sans visage à l'arrière : cet inconnu est N....... (disparu) qui me fait comprendre : « Tu vois, Maman, tu sais tenir la main de quelqu'un ». Allusion au reproche que je me fais d'avoir lâché la main de mon fils. Je comprends que N......m'a guidée. Il m'aime ce petit, il me pardonne.
Je ne raconte rien à M...... Impossible. Je sais que son père est venu chercher la réponse à la
question « vais-je mourir ? ». Je sais aussi que je peux demander avec l'aide de N.....que cet homme parte vite.
Août - Septembre 1998
Après sa disparition, V....... se substitue plusieurs fois à son fils M....... :
Je vais embrasser M...... qui dort encore, la tête dans l'oreiller. C'est la tête de son père quand je
m'approche (5 à 7 secondes).
Un autre fois, M......s'approche pour m'embrasser : à 15 cm de moi c'est tout à coup son père qui
est là et je me détourne habilement sans montrer ma gêne à M........
Je comprends que M........ peut être habité par d'autres personnes.
Evènement important lié à N.........
Février 1999 - R..............
Samedi matin. Temps magnifique, ciel bleu pur. Je parle à A....-M........., une amie medium, au
téléphone. Elle me connaît peu mais elle a tenté de nous sortir d'affaire M..... et moi, la semaine précédente. En fait, nous avons fait un désenvoûtement sur M...... (qui n'en sait rien) et elle prend de mes nouvelles. Je me sens bien. J'appelle M..... juste après, très heureux. Dans la rue passent les manifestants du Kosovo, climat belliqueux mais la population de R............ est très calme.
Je vais aller faire un tour en forêt, comme à mon habitude. Je sais que je dois y aller.
A l'entrée de la forêt je croise un jogger, qui ressemble à un directeur important qui m'avait écrit
une lettre très sincère au moment de la disparition de N...... pour dire qu'il avait connu un évènement identique. Cet homme me fait donc penser à N......... Je poursuis ma marche et je sais que je dois aller jusqu'au petit pont qui enjambe l'étang de R................ Sur le pont, je m'accoude. Je suis seule, il fait très beau et je lève le nez vers les pins où j'aperçois un écureuil pour la première fois depuis que je vis à R.............. Je ne le quitte plus des yeux, il saute d'un arbre à l'autre, puis sur le sol et saute sur le parapet où je suis accoudée…. Je ne bouge plus, je suis très calme, il s'approche à 5 m de moi, il me regarde. Je n'ai jamais bénéficié d'un tel cadeau, je suis ravie et émue, je le regarde environ 8 secondes puis il traverse et disparaît dans un arbre où je le perds de vue. Je tourne la tête vers le chemin et je vois pendant 5 secondes une ambulance des pompiers, de dos, partir vers la ville.
J'ai compris : c'est ce joueur de N........ venu me dire « tu vois Maman ce n'est que mon corps qui
est parti, mon esprit est toujours là ». Je ne peux pas comprendre autre chose que ce message.
Je rentre chez moi heureuse, intérieurement subjuguée. Cela n'était destiné qu'à moi. Plus tard je
l'ai raconté à A....-M....., à mon frère, à ma fille. A M......qui m'a crue puisqu'il a dit, comme dépité : ça arrive toujours à vous ! (mon Dieu, s'il savait tout ce qui lui arrive à lui !).
Fin 2000
En pleine nuit : je prends le bras de M...... sur moi dans une bouffée d'amour et je vois une brassée
de roses rouges posées soigneusement les unes sur les autres. Le père de M..... cultivait des roses et les vendait (passe-temps).
V....... à chaque fois s'est servi de M...... pour exprimer son désir de recevoir de l'amour.
Je passe sous silence les nombreux maux dont M......a toujours souffert : décalcification,
migraines, que je soulage aisément par massage (je me suis découvert cette capacité grâce au besoin de M......), besoin de sommeil pour « récupérer » de l'énergie, alors que M.....est 13 ans plus jeune que moi et « dans la force de l'âge ».
Je ne peux pas faire grand chose aujourd'hui pour M...... dont on me dit qu'il est medium à son
insu. Mais je souhaite profondément qu'il s'accomplisse et se libère de sa mère pour trouver son individualité.
Je suis pour ma part sur mon propre chemin. Et j'ai énormément de choses à apprendre. Je
demande de l'aide à mon fils. Et ma fille A.....est, je crois, sur la même voie. Finalement, le bonheur ne dépend que de nous.
Depuis deux ans, je passe dire bonjour à N....et V.....sous leur arbre, dans la forêt de R............. Je
leur parle. Je vois souvent des biches à cet endroit là et je me plais à imaginer que ce sont eux. Cela me laisse toujours ravie. C'est un cadeau.
Voilà mes différentes expériences que j'ai essayé de raconter de la manière la plus simple. Cela
forme un tout.
Etant aujourd'hui très « défusionnée » de M......, je n'ai plus d'expérience récente de mediumnité le
concernant. Je parle à son père directement en lui demandant d'aider le fils à se libérer. Je ne pense pas que V...... soit assez fort, mais il doit essayer. J'ai le sentiment que V.....a rencontré en P.....un bourreau d'une vie ancienne dont il n'arrive pas à se libérer : j'ai fait le rêve de V......et de P......sur un lieu historique des Pyrénées où nous les avions amenés : il y avait là des instruments agraires enterrés, qui s'avéraient être des instruments de torture de l'Inquisition (pour briser les genoux et les jambes). Encore une expérience étrange où j'ai eu le sentiment que la réalité était mise à jour.
Je parle également directement à mon propre père, C......, afin qu'il s'occupe un peu de ma mère et
la réconforte.
Loin d'être abattue, je détiens une grande énergie depuis le départ de N....... J'ai laissé aller mes
peines (la mauvaise énergie) et je vais bien. Je m'applique à canaliser cette force émotionnelle du mieux que je peux.
Merci de m'avoir lue tout au long de ces pages difficiles.
Michèle
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Le bouleversant témoignage de Michèle.
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Avertissement : Nous avons longuement hésité avant de publier ce
témoignage pouvant heurter les personnes sensibles .Le but du site étant avant tout de réconforter et de donner une vue positive des choses. Cependant la qualité du témoignage interessera sans doute le plus grand nombre . Nous rappellons notre hostilité aux pratiques magiques à raison
de plus magie noire .... voici le témoignage de Michèle en quasi intégralité
nous avons simplement masqué le prénom des personnes ainsi que les
lieux pour préserver la vie privée.
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